Le pont Atlas
Ce pont fut construit à l'époque de l'exposition internationale que Liège organisait en 1930. Il fut détruit pendant la deuxième guerre mondiale et aussitôt reconstruit après coup. Il porte un nom bien connu de la résistance liégeoise. Atlas V était, en effet, le nom d'un bateau qui, en 1917, perça la défense allemande, pour aller rejoindre la Hollande, avec à son bord une centaine d'hommes en armes prêts à rejoindre le front.
Le folklore estudiantin liégeois.
Description :
Salut à toi qui débarque dans notre belle cité. Ici tu trouveras le folklore liégeois que l'on inculque au bleu en période de bleusaille et ce jusqu'au baptême . Sache que étudier dans une ville c'est aussi côtoyer d'autres personnes et des traditions diverses.
Si maintenant il te viens l'idée de faire ton baptême j'espère que ce sky sera au niveau de tes attentes pour en savoir un maximum sur notre folklore déjà si vieux.
Antoine .S
1106:Bataille remporté par les liegeois sur les troupes du princes de lotharingie
1213: Victoire de Hughes de Pierpont contre le duc Henri
1346 Le 19 juillet , eu lieu la bataille de Vottem sous le règne d'Englebert de La Mark (liegeois hutois et trudonaires contre englebert de la Mark)
1408 Le 23 septembre , les milices urbaines liégeoises et hutoises menées par Henry de Perwez (père de Thierry de Perwez), sont défaites à Othée (entre Ans et Tongres) par les troupes du duc de Bourgogne et du comte de Hainaut.
1468 : Charles le Téméraire mais la ville de liège a sac après avoir exécuté les 600 franchimontois
1790 révolution liégeoise le peuple devient libre
1830: En 1830, de nombreux Liégeois participeront à une autre Révolution, celle qui donnera vie à la Belgique.
1914-1918 Le 7 août le président Poincaré décerne par télégramme au roi Albert, la légion d'honneur à Liège pour son héroïque résistance.
Liège sous l'occupation devait encore avoir son lot de morts même après les terribles exactions commises sur les civils pendant la bataille des forts. La nuit du 20 août 1914, sans provocations aucunes de la part de la population, des soldats allemands incendient vingt maisons et fusillent les habitants qui tentent d'échapper aux flammes. Les personnes accourant pour secourir les malheureux sont arrêtés par les soldats et fusillés devant la statue d'André Dumont. L'événement s'inscrit dans une série de tueries s'étendant du 19 au 22 août qui cause la mort de 34 personnes. La place de l'Université, témoin de ces exactions préméditées, fut rebaptisée place du XX Août.En 1917,Un remorqueur, l'Atlas V, et son capitaine Jules Hentjens vont réaliser un véritable tour de force dans ce dessin. 103 personnes dont 99 futures recrues pour le front vont passer en Hollande grâce à eux et aux réseaux de résistance.
1940-1945: Paul Dufour rejoint le réseau Bayard et ayant été arrêté, il périra malheureusement vingt jours avant la libération du camp où il était enfermé.
En tout, c'est deux cent trente cinq résistants qui seront fusillés. La ville recevra le juste titre de « capitale de la résistance » en leur hommage.
Mais même les Allemands partis, Liège devra subir d'octobre 44 à mars 45 les V1 et V2 envoyés depuis l'Allemagne. Bilan pour l'arrondissement de Liège du 20 novembre 1944 au 20 janvier 1945 : 1.649 tués et 2.558 blessés.
1213: Victoire de Hughes de Pierpont contre le duc Henri
1346 Le 19 juillet , eu lieu la bataille de Vottem sous le règne d'Englebert de La Mark (liegeois hutois et trudonaires contre englebert de la Mark)
1408 Le 23 septembre , les milices urbaines liégeoises et hutoises menées par Henry de Perwez (père de Thierry de Perwez), sont défaites à Othée (entre Ans et Tongres) par les troupes du duc de Bourgogne et du comte de Hainaut.
1468 : Charles le Téméraire mais la ville de liège a sac après avoir exécuté les 600 franchimontois
1790 révolution liégeoise le peuple devient libre
1830: En 1830, de nombreux Liégeois participeront à une autre Révolution, celle qui donnera vie à la Belgique.
1914-1918 Le 7 août le président Poincaré décerne par télégramme au roi Albert, la légion d'honneur à Liège pour son héroïque résistance.
Liège sous l'occupation devait encore avoir son lot de morts même après les terribles exactions commises sur les civils pendant la bataille des forts. La nuit du 20 août 1914, sans provocations aucunes de la part de la population, des soldats allemands incendient vingt maisons et fusillent les habitants qui tentent d'échapper aux flammes. Les personnes accourant pour secourir les malheureux sont arrêtés par les soldats et fusillés devant la statue d'André Dumont. L'événement s'inscrit dans une série de tueries s'étendant du 19 au 22 août qui cause la mort de 34 personnes. La place de l'Université, témoin de ces exactions préméditées, fut rebaptisée place du XX Août.En 1917,Un remorqueur, l'Atlas V, et son capitaine Jules Hentjens vont réaliser un véritable tour de force dans ce dessin. 103 personnes dont 99 futures recrues pour le front vont passer en Hollande grâce à eux et aux réseaux de résistance.
1940-1945: Paul Dufour rejoint le réseau Bayard et ayant été arrêté, il périra malheureusement vingt jours avant la libération du camp où il était enfermé.
En tout, c'est deux cent trente cinq résistants qui seront fusillés. La ville recevra le juste titre de « capitale de la résistance » en leur hommage.
Mais même les Allemands partis, Liège devra subir d'octobre 44 à mars 45 les V1 et V2 envoyés depuis l'Allemagne. Bilan pour l'arrondissement de Liège du 20 novembre 1944 au 20 janvier 1945 : 1.649 tués et 2.558 blessés.
Depuis le XIe siècle, les écoles attirent à Liège des étudiants en grand nombre et la qualité de l'enseignement y a toujours été réputée.
L'Université, créée en 1817(par Guillaume 1 d'Orange Nassaut) , n'a cessé de se développer, au centre Ville exclusivement d'abord, puis, à partir des années 1960, dans le campus universitaire du Sart Tilman, vaste domaine boisé à une dizaine de kilomètres du centre. Les zones des activités scientifiques, didactiques et hospitalières (CHU), les infrastructures sportives (Centres sportifs), et touristiques (Musée en plein air), s'y intègrent harmonieusement avec les parties boisées (plus de la moitié) sillonnées de chemins de promenade, pistes de ski de fond, pistes cyclables ou sentiers d'équitation.
Aujourd'hui, l'Université de liège s'étend jusqu'à Arlon. Des liens très étroits sont tissés avec les Facultés de Gembloux et d'autres universités de la région Sarre-Lorraine-Luxembourg, tandis que des collaborations scientifiques sont établies avec des centaines d'établissements universitaires partout dans le monde.
L'expertise de l'ULg a donné naissance à de nombreuses spin-offs, tandis que des entreprises de technologie de pointe se sont installées dans la région pour mieux bénéficier des apports de la recherche scientifique.
Les écoles supérieures, toujours très nombreuses dans la région liégeoise, collaborent avec l'Université au sein du Pôle mosan d'enseignement supérieur. Cet afflux d'étudiants fait de Liège une ville jeune, vivante et dynamique.
Le bâtiment central de l'Université, place du 20-Août, n'abrite plus que la Faculté de Philosophie et Lettres et l'Administration centrale.
Les autres Facultés et Ecoles sont installées sur le campus du Sart Tilman à une dizaine de kilomètres au sud.
Au coeur du campus du Sart Tilman, les Amphithéâtres de l'Europe accueillent congrès, colloques et cérémonies académiques.
Les cours et conférences y attirent un public estudiantin ou non, en journée et en soirée
L'Université, créée en 1817(par Guillaume 1 d'Orange Nassaut) , n'a cessé de se développer, au centre Ville exclusivement d'abord, puis, à partir des années 1960, dans le campus universitaire du Sart Tilman, vaste domaine boisé à une dizaine de kilomètres du centre. Les zones des activités scientifiques, didactiques et hospitalières (CHU), les infrastructures sportives (Centres sportifs), et touristiques (Musée en plein air), s'y intègrent harmonieusement avec les parties boisées (plus de la moitié) sillonnées de chemins de promenade, pistes de ski de fond, pistes cyclables ou sentiers d'équitation.
Aujourd'hui, l'Université de liège s'étend jusqu'à Arlon. Des liens très étroits sont tissés avec les Facultés de Gembloux et d'autres universités de la région Sarre-Lorraine-Luxembourg, tandis que des collaborations scientifiques sont établies avec des centaines d'établissements universitaires partout dans le monde.
L'expertise de l'ULg a donné naissance à de nombreuses spin-offs, tandis que des entreprises de technologie de pointe se sont installées dans la région pour mieux bénéficier des apports de la recherche scientifique.
Les écoles supérieures, toujours très nombreuses dans la région liégeoise, collaborent avec l'Université au sein du Pôle mosan d'enseignement supérieur. Cet afflux d'étudiants fait de Liège une ville jeune, vivante et dynamique.
Le bâtiment central de l'Université, place du 20-Août, n'abrite plus que la Faculté de Philosophie et Lettres et l'Administration centrale.
Les autres Facultés et Ecoles sont installées sur le campus du Sart Tilman à une dizaine de kilomètres au sud.
Au coeur du campus du Sart Tilman, les Amphithéâtres de l'Europe accueillent congrès, colloques et cérémonies académiques.
Les cours et conférences y attirent un public estudiantin ou non, en journée et en soirée
Le bal des Bleus (début octobre)
Rien de tel pour commencer l'année qu'une petite guindaille dans le cadre bon enfant du Sart Tilman. Pour les nouveaux étudiants, c'est l'occasion rêvée de se familiariser à ce nouveau « cadre de vie » et de faire connaissance avec leurs aînés pleins...de sagesse.
La Saint Nicolas (1ère semaine de décembre)
Cette populaire fête estudiantine marque le début de « la période des Saints ». Si il y a bien un fait qui ne peut passer inaperçu dans la ville mosane à cette occasion, c'est de voir des étudiants en tablier blanc (ou pas) se lever de bonne heure pour collecter des fonds en vue d'honorer à leur manière, leur saint protecteur.
Le lundi soir, pendant que maints étudiants occupent le chapiteau (Val Benoit) en se lançant dans d'infinis duels d'affonds, des milliers d'autres occupent leur place forte dans la cité : Le Carré.
Au début de l'après-midi du mardi, les joyeux lurons se rassemblent en masse place du XX Août pour escorter leur saint patron jusque devant « li Toré » et y faire entendre les chants facultaires. Ensuite, ils migrent vers leur point de départ pour y poursuivre les festivités.
La période des Saints (Février)
C'est durant cette période que des comités de facultés ou de hautes-écoles organisent leur guindaille souvent à thème. Toutes ont lieu au même décilieux endroit, le chapiteau de Val Benoit.
En voici la liste avec le nom du comité qui l'organise :
• La Saint Drums, Droit
• La Saint Vaincra, ISIL
• La Saint Va-se-tauler, Philo et Lettres
• La Saint Psycho, Psychologie
• La Saint Ruth, Sciences
• La SA Saint, Sciences appliquées
• La Saint Barbare, Barbou
• Les FG Awards, HEC
• La Dynameute, Gramme
• La Saint Hippocrate, Médecine
• Les Sports Kloriques, Education physique et Kinésithérapie
• La Saint Luc, Archi Saint Luc
• La St Hemes ( en général fin avril)
• La Saint AGES
• La Saint GDL Grand Ducale
La Saint-Toré (3e semaine de mars)
Cortège du mardi de la Saint-Toré 2007
La Saint Toré clôture la série de guindailles amorcées par la Saint-Nicolas. Elle est entièrement organisée par l'AGEL (l'Association Générale des étudiants Liégeois) excepté les 4h trottinettes (CB Ingé Civil).
Le Lundi, la fête commence sous chapiteau ou pour ceux qui le préfèrent, dans le Carré.
Le mardi après-midi, un cortège d'étudiants passe par différentes places fortes du folklore liégeois (De la place du XX Août vers Outremeuse pour finir devant le Toré aux Terrasses). La tradition veut que les parties faisant la virilité du célèbre taureau, soit badigeonné de peinture et que soit entonné les chants des comités de baptême liégeois après quoi le cortège se disperse.
Le soir, la fête se poursuit dans le Carré ou au chapiteau.
Pour finir en beauté, le mercredi après-midi se déroule sur le site du Sart Tilman les 4h trottinettes. Si vous voulez en connaître les secrets, le mieux est encore de participer à cette compétition "sportive".
Le Bal des Mofflés (Derniers jours de Juin)
Aussi pénible et fatigant qu'a été le blocus, il est vital pour l'étudiant de réapprendre les joies de la vie sociale délaissée pendant cette sombre période. Aussi, le Bal des Moflés qui tombe à pic, a la particularité de proposer un concert pour adoucir les m½urs des écoliers brisés. Voilà, qui mérite le déplacement au Sart Tilman.
Rien de tel pour commencer l'année qu'une petite guindaille dans le cadre bon enfant du Sart Tilman. Pour les nouveaux étudiants, c'est l'occasion rêvée de se familiariser à ce nouveau « cadre de vie » et de faire connaissance avec leurs aînés pleins...de sagesse.
La Saint Nicolas (1ère semaine de décembre)
Cette populaire fête estudiantine marque le début de « la période des Saints ». Si il y a bien un fait qui ne peut passer inaperçu dans la ville mosane à cette occasion, c'est de voir des étudiants en tablier blanc (ou pas) se lever de bonne heure pour collecter des fonds en vue d'honorer à leur manière, leur saint protecteur.
Le lundi soir, pendant que maints étudiants occupent le chapiteau (Val Benoit) en se lançant dans d'infinis duels d'affonds, des milliers d'autres occupent leur place forte dans la cité : Le Carré.
Au début de l'après-midi du mardi, les joyeux lurons se rassemblent en masse place du XX Août pour escorter leur saint patron jusque devant « li Toré » et y faire entendre les chants facultaires. Ensuite, ils migrent vers leur point de départ pour y poursuivre les festivités.
La période des Saints (Février)
C'est durant cette période que des comités de facultés ou de hautes-écoles organisent leur guindaille souvent à thème. Toutes ont lieu au même décilieux endroit, le chapiteau de Val Benoit.
En voici la liste avec le nom du comité qui l'organise :
• La Saint Drums, Droit
• La Saint Vaincra, ISIL
• La Saint Va-se-tauler, Philo et Lettres
• La Saint Psycho, Psychologie
• La Saint Ruth, Sciences
• La SA Saint, Sciences appliquées
• La Saint Barbare, Barbou
• Les FG Awards, HEC
• La Dynameute, Gramme
• La Saint Hippocrate, Médecine
• Les Sports Kloriques, Education physique et Kinésithérapie
• La Saint Luc, Archi Saint Luc
• La St Hemes ( en général fin avril)
• La Saint AGES
• La Saint GDL Grand Ducale
La Saint-Toré (3e semaine de mars)
Cortège du mardi de la Saint-Toré 2007
La Saint Toré clôture la série de guindailles amorcées par la Saint-Nicolas. Elle est entièrement organisée par l'AGEL (l'Association Générale des étudiants Liégeois) excepté les 4h trottinettes (CB Ingé Civil).
Le Lundi, la fête commence sous chapiteau ou pour ceux qui le préfèrent, dans le Carré.
Le mardi après-midi, un cortège d'étudiants passe par différentes places fortes du folklore liégeois (De la place du XX Août vers Outremeuse pour finir devant le Toré aux Terrasses). La tradition veut que les parties faisant la virilité du célèbre taureau, soit badigeonné de peinture et que soit entonné les chants des comités de baptême liégeois après quoi le cortège se disperse.
Le soir, la fête se poursuit dans le Carré ou au chapiteau.
Pour finir en beauté, le mercredi après-midi se déroule sur le site du Sart Tilman les 4h trottinettes. Si vous voulez en connaître les secrets, le mieux est encore de participer à cette compétition "sportive".
Le Bal des Mofflés (Derniers jours de Juin)
Aussi pénible et fatigant qu'a été le blocus, il est vital pour l'étudiant de réapprendre les joies de la vie sociale délaissée pendant cette sombre période. Aussi, le Bal des Moflés qui tombe à pic, a la particularité de proposer un concert pour adoucir les m½urs des écoliers brisés. Voilà, qui mérite le déplacement au Sart Tilman.
La Toge et le tablier:
Au début du siècle, il n'y avait que quelques grandes facultés qui guindaillaient : Médecine, Droit, Ingé. Des régionales guindaillaient déjà : citons surtout la Lux et La Paludia. Deux facultés étaient en permanente « guerre folklorique » s'entendant comme chien et chat et se faisant les 400 coups : il s'agit du Droit et ... des médecins : si votre père/mère est ancien guindailleur, il pourra vous en parler.
Un beau jour, les carabins décidèrent d'humilier le symbole des avocats càd la toge. Ils entraînèrent donc la toge dans leurs beuveries. Les juristes ripostèrent alors en traînant dans la boue le costume de travail du médecin : le tablier.
A la fin des années 50, on lisait :
" Le port de la toge (NDLR : toge qui était alors portée par tous les baptisés) fut inaugurée par la médecine en 1937 au cours d'un baptême (la toge est d'origine française ramener en Belgique à la suite d'une guindaille effectuée par les médecins à Paris) collectif et fut suivi par toutes les facultés. La couleur de la toge médecine est rouge à bandes vertes et l'épitoge est verte et est terminée par de la fourrure blanche ou noire : une bande blanche = baptisé; deux = membre d'un cercle; trois = président d'un cercle; une bande noire = membre de la rédaction d'un journal (estudiantin); deux = membre du bureau d'un journal; trois = rédac.-chef d'un journal. Ces bandes sont cumulatives et se conservent après sortie de fonctions"
Vous remarquez que les couleurs de la toge médecine sont différentes des couleurs actuelles : En effet, à l'arrêt des baptêmes post 1968, les traditions se sont perdues. Début des années 80, lorsque l'on repris les baptêmes, le premier comité de médecine s'est trompé et a inversé les couleurs. Ensuite, les pharmaciens ont pris, comme avant 70, l'inverse de nos couleurs et se sont donc trompés aussi !
Mais pourquoi rouge et vert ? Car au XVII° siècle, les médecins militaires avaient un uniforme rouge (pour que les taches de sang n'effraie pas les nouveaux blessés) à parement vert.
Au début du siècle, il n'y avait que quelques grandes facultés qui guindaillaient : Médecine, Droit, Ingé. Des régionales guindaillaient déjà : citons surtout la Lux et La Paludia. Deux facultés étaient en permanente « guerre folklorique » s'entendant comme chien et chat et se faisant les 400 coups : il s'agit du Droit et ... des médecins : si votre père/mère est ancien guindailleur, il pourra vous en parler.
Un beau jour, les carabins décidèrent d'humilier le symbole des avocats càd la toge. Ils entraînèrent donc la toge dans leurs beuveries. Les juristes ripostèrent alors en traînant dans la boue le costume de travail du médecin : le tablier.
A la fin des années 50, on lisait :
" Le port de la toge (NDLR : toge qui était alors portée par tous les baptisés) fut inaugurée par la médecine en 1937 au cours d'un baptême (la toge est d'origine française ramener en Belgique à la suite d'une guindaille effectuée par les médecins à Paris) collectif et fut suivi par toutes les facultés. La couleur de la toge médecine est rouge à bandes vertes et l'épitoge est verte et est terminée par de la fourrure blanche ou noire : une bande blanche = baptisé; deux = membre d'un cercle; trois = président d'un cercle; une bande noire = membre de la rédaction d'un journal (estudiantin); deux = membre du bureau d'un journal; trois = rédac.-chef d'un journal. Ces bandes sont cumulatives et se conservent après sortie de fonctions"
Vous remarquez que les couleurs de la toge médecine sont différentes des couleurs actuelles : En effet, à l'arrêt des baptêmes post 1968, les traditions se sont perdues. Début des années 80, lorsque l'on repris les baptêmes, le premier comité de médecine s'est trompé et a inversé les couleurs. Ensuite, les pharmaciens ont pris, comme avant 70, l'inverse de nos couleurs et se sont donc trompés aussi !
Mais pourquoi rouge et vert ? Car au XVII° siècle, les médecins militaires avaient un uniforme rouge (pour que les taches de sang n'effraie pas les nouveaux blessés) à parement vert.
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